Tabac – patchs ou pastilles ?

Les Patchs de nicotine : NICOPATCH® dosage à 7 / 14 / 21 mg (non remboursé) :

• Utilisez 1 patch / 24h, à mettre le matin, après la douche, sur peau sèche, lisse, sans poils, sans plaie et avec peu de transpiration pour que le patch colle à la peau.
• Enlevez-le le soir au coucher.
• Changez d’endroits tous les jours (risques de rougeurs) : omoplate, face externe du bras, hanche sous le maillot de bain à la plage – recouvrez le d’un pansement adhésif étanche pendant la durée du bain.
• Ne pas couper le patch en deux ; ne pas fumer en même temps ; ne pas enlever le patch pour fumer, car il a de toute façon déjà diffusé.
• Utilisez 1 dosage par pallier de 3 semaines (voire 6 semaines pour gros fumeurs) :
  — 21 mg/j pour gros et moyen fumeur (> de 6 cigarettes /j) – mieux vaut être en surdosage qu’en syndrome de manque, puis diminuer à 14 mg/j pendant 3 semaines, puis 7 mg/j pendant 3 semaines puis sevrage complet.
  — 14 mg/j pour petit fumeur (< de 6 cigarettes /j) puis diminuer à 7 mg/j pendant 3 semaines puis sevrage complet.
  — Ne remontez jamais à la dose supérieure.
  — Restez au même pallier plus longtemps si besoin.
  — Diminuez de pallier en cas de signes de surdosage : nausées, douleurs abdominales, diarrhée, transpiration, salivation, maux de tête, étourdissement, baisse de l’audition, fatigue générale.
• Le patch doit être dosé selon vos besoins personnels. Aussi ne minimisez pas votre dépendance à la nicotine (voir test de Fagerström) et prenez des patchs adaptés.
• Il est possible de faire une ordonnance en attestant sur l’honneur que vous arrêtez de fumer, pour obtenir un rembourser de 50e/an par la sécurité social et/ou votre mutuelle.
• Selon les analyses, l’usage d’un substitut nicotinique multiplie par deux le taux de réussite dans l’arrêt du tabac.
• Il n’existe pas de dépendance aux patchs à la nicotine…

Et n’oubliez pas que l’on doit arrêter de fumer
pour garantir les meilleures chances de succès dès que l’on est sous patch.

Les pastilles de nicotine : NICOPASS® dosage à 1.5 ou 2.5 mg (non remboursé) :

Elles apportent de la nicotine, sans sucre (aspartam), au goût menthe, afin de soulager lessymptômes désagréables du syndrome de manque : besoin urgent de fumer, irritabilité, troubles du sommeil, difficulté de concentration, impatience.

• Il ne faut pas utiliser ce traitement si vous avez moins de 15 ans, si vous ne fumez pas ou de façon occasionnelle, si vous êtes un gros fumeur sans l’association à un patch (test de Fagerström entre 7 & 10) ou en cas d’antécédents d’allergie et de phénylcétonurie.
• On peut l’utiliser lors d’un arrêt temporaire du tabac ou en association avec le tabac dans l’optique de diminuer sa consommation jusqu’à un arrêt définitif . Dans le cadre d’un arrêt complet, il convient de ne plus fumer du tout !
• En cas de grossesse, le meilleure moyen est de tout arrêter, pastilles comprises. De même, pour allaiter, il ne faut ni tabac ni de substitut car la nicotine passe dans le lait et donc le sang de bébé.
• Mode d’emploi :
  — 1 pastille à sucer lorsque l’envie de fumer apparaît.
  — 30 pastilles maximum par jour en l’absence de patch ou 20 pastilles par jour si vous avez un patch associé.
  — La pastille est conçue pour une durée de 30 minutes, libérant la nicotine qui sera absorbée par la muqueuse buccale.
  — Ne pas croquer, ne pas avaler, ne pas boire en même temps et bien alterner d’un coté à l’autre dans la bouche jusqu’à dissolution complète.
  — A utiliser pendant 3 mois ; puis, lorsque la sensation de manque disparaît, diminuez le nombre de pastilles ; vous pourrez stoppez le traitement lorsque la consommation sera réduite à 1 – 2 pastilles par jour.
  — Le traitement ne doit pas dépasser 6 mois.
  — En cas de manque persistant, consultez votre médecin.
• Prix indicatif (2008) :
  — NICOPASS® 1.5 mg : 3.6e la boite de 12 pastilles / 9e la boite de 36 pastilles
  — NICOPASS® 2.5 mg : 4.4e la boite de 12 pastilles / 10.60e la boite de 36 pastilles

A noter que l’utilisation concomitante des patchs et des pastilles permet d’ajuster au mieux le traitement substitutif, ce qui diminue de 20 % le risque de récidive à 6 mois.